Les mots du jour

Moche et vieille. Rien d'épanouissent. Je vais en prendre plein la gueule. Je suis fragilisée avec tous ces groupes. Cumuler les échecs sans perdre son enthousiasme.

Moche et vieille. Impossible de tenir tout ce que je fais. Dévalorisation intense et sans pitié et aucune aide.

De moins en moins d'assurance. Laide, vieille et moche ce qui ne m'aide pas pour ces groupes et clubs. Je n'ai animé convenae. D'ailleurs certains moments j"ai été dépassée. Le club vit sans mieux. Mais le plus difficile est s'initier une atmosphère riche et conviable sans que ce soit à mes dépens. Je n'y arrive pas.

Je me trouve tellement moche et tellement vieille. Organiser des rencontres est très très fragilisant. Rien de confortable et rien de valorisant. Toujours quelqu'un pour profiter de ce désarroi palpable. Bien sûr, je n'y arrive. Des égos tellement forts et impérieux que je n'arrive plus à respirer. Absence totale de confiance en moi. Comment faire et surtout qu'est-ce que je vais devenir. Ca me detruit et ça me rabaisse tout le temps. Impossible de se concentrer pour lire. Piegee par cette dévalorisation constante et dans pitié.

Maltraitance et rejet. Tout le temps et partout.Ces deux clubs sont au dessus de mes moyens. Je suis sûre que je vais être agressée sur mon âge mon facies. Tout.

D'une très grande laideur et une vieillesse encore plus grande. Non seulement je n'y arrive pas mais en plus elle se retourne contre moi. Ces groupes que j'ai lancé sont au dessus de mes moyens. Ça me demande une énergie effarante et une implication qui me met par terre. Organiser est beaucoup, beaucoup moins valorisant que ce que je pouvais imaginer. Je ne sais pouvoir continuer, mais ce qui est certain c'est que ça se fait à mes dépens. Ni cure de jouvence ni beauté émergente. Rien et puis rien et surtout rien.

Moche et vieille. Je ne vais pas y arriver.

Je suis prête à parier que le médecin que ne me donnera pas trois jours pour me requinqué et prendre du recul. Je me demande si je serai capable de digérer et retourner au travail. Ça me remplit les yeux de larmes mais autant chercher à séduire un serpent venimeux. J'ai rêvé que le Club se détruisait. Quel calvaire !

Même si je rentres chez moi je sais qu'il me faudra affronter l'enfer. Ce club de lecture me mets par terre, me décime, absorbé toutes mes énergies et plus encore. Je sais que j'ai décidé d'un projet pour lequel je n'ai pas les moyens. Je suis épuisée, autant qu'on puisse l'être. Bref, je n'y arrive pas.

Un an depuis et la situation empire. Je me sens vieille et moche et le pire mais pas étonnant du tout je suis traitée telle que je me vois. Le club de lecture s'épuise tous les jours. Je suis prête à parier que la fin est proche et la destruction certaine. Au travail ça devient encore plus dire et Me voilà encore entrain d'attendre un médecin qui je paris ne peux ni m'ecouter ni me donner quelques jours pour prendre du recul et Me reposer. Tout se compliqué à l'extrême jusque devenir impossible, difficile, invivable. Je suis aux bords des larmes dans aucune intention d'amadoier le médecin que de toute façon rien ne peut fléchir. Mon image de moi même, comment je me perçoit me porte un préjudice certain. Une impasse insurmontable. Attendre longtemps, réprimée ses larmes, prendre sur soi et supporter ce calvaire qui vient de tous côtés.